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Sion: envoyez-nous vos souvenirs de la Matze!

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Avec la destruction du complexe sédunois de la Matze, c'est un quartier historique de la ville qui disparaît. Le Nouvelliste veut faire revivre cette histoire à travers des anecdotes d'habitants, de commerçants ou de clients de ce complexe mythique du centre-ville. Faites-nous part de vos souvenirs!

La démolition de la Matze va bon train. Avec elle, c’est toute l’histoire d’un quartier qui devient gravats. Le bruit assourdissant de la pince broyeuse ne reboute pas les passants qui photographient avec étonnement le balai des machines. Toute la partie centrale du complexe a déjà disparu, dont la salle de spectacle. Les machinistes s’attaquent ces jours au bâtiment situé à l’est. 

Un intérieur pas si inoccupé

Malgré les graffitis qui ornent les murs, chaque appartement recèle encore des tranches de vie des anciens occupants des lieux. Une tête de poupée, un nom sous la sonnette d'un appartement ou une belle cheminée aménagée, les habitants ont marqué l’histoire de ces bâtiments. Construits en 1955, ils auront tenu soixante ans, puisque tout devrait avoir disparu d’ici le mois de janvier prochain.

Envoyez-nous vos souvenirs!

Appel aux anciens locataires de la Matze, aux particuliers et commerçants, à celles et ceux qui ont foulé la scène dans la grande salle, qui ont passé des nuits blanches dans la disco, qui ont acheté leur pain, leur viande et leurs clopes dans les commerces du bâtiment.

Pour les besoins d’un reportage, nous recherchons des personnes qui ont envie de partager leurs souvenirs (témoignages, anecdotes, photos) liés à ce lieu mythique de Sion. Pour participer: matze.lenouvelliste.ch


Dans les ruines d'un mythe

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Après deux semaines de travaux intensifs, la partie centrale du complexe n'existe déjà plus. Les seize ouvriers ne chôment pas pour finir dans les temps.

La démolition de la Matze va bon train. Avec elle, c'est toute l'histoire d'un quartier qui devient gravats. Le bruit assourdissant de la pince broyeuse ne rebute pas les passants qui photographient avec étonnement le balai des machines. Toute la partie centrale du complexe a déjà disparu, dont la salle de spectacle. Les machinistes s'attaquent ces jours au bâtiment situé à l'est. Dans le même temps, d'autres ouvriers vident les appartements du nord. "Tout doit être trié et recyclé" , explique le contremaître de l'énorme chantier. Avant l'entrée en scène des machines destructrices, les appartements sont vidés, jusqu'au dernier cadre de porte. "Il ne doit rester que les murs, sinon rien ne peut être récupéré." Malgré les graffitis, chaque appartement recèle encore des tranches de vie des anciens occupants des lieux. Une tête de poupée, un nom sous la sonnette d'un appartement ou une belle cheminée aménagée, l'histoire de la Matze s'est écrite au travers de ses habitants et commerçants. Construite en 1955, elle aura tenu soixante ans, puisque tout devrait avoir disparu d'ici au mois de janvier prochain. TEXTE: SAMUEL JACQUIER, PHOTOS: SABINE PAPILLOUD

Le savoir ancestral de l'écriture

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Sophie Trabacchi enseigne la calligraphie chinoise aux Valaisans.

De prime abord, cela semble simple. Un pinceau, de l'encre de Chine et des modèles d'idéogrammes chinois qu'il s'agit de reproduire fidèlement. Mais gare aux apparences. Car Sophie Trabacchi enseigne aux Valaisans un art complexe et millénaire: la calligraphie chinoise. Une fois par mois, dans le cadre de l'Université populaire de Sion, de petits groupes d'élèves, novices ou plus expérimentés, viennent se plonger dans l'ambiance sereine et intense de la culture asiatique. Quatre passionnés ont fait le déplacement samedi. Dans une atmosphère zen et studieuse, Sophie Trabacchi, fille d'un maître calligraphe, et pédagogue-née, circule parmi les tables et distille conseils et informations. "Je ne souhaite pas avoir des groupes trop grands. Ainsi je peux connaître la personnalité et le style de chacun."

Calme et patience

Rien n'est laissé au hasard, de la posture du corps au maniement du pinceau en passant par les multiples effets de relief de l'encre de Chine. Il faut une patience et une concentration de tous les instants pour tracer les calligrammes labyrinthiques.

Tout d'abord, il s'agit de s'exercer aux traits de base. Des courbes, des points et des feuilles d'exercices que certains n'avaient pas vus depuis longtemps. "C'est comme à l'école!" s'exclame-t-on dans les rangs. Quand les traits deviennent plus sûrs, lorsque le mouvement est plus rythmé, les élèves peuvent alors s'attaquer aux motifs plus complexes.

Très vite le calme s'installe dans la salle et les étudiants sont esprit et corps à leurs pinceaux. Comme dans beaucoup de disciplines orientales, la concentration permet d'atteindre la relaxation. "J'ai déjà donné ce cours à des enfants pour le passeport vacances, explique Sophie Trabacchi à ses disciples attentifs, vous verriez la surprise des parents lorsqu'ils voient leur progéniture dans un calme olympien. C'est une des vertus de la calligraphie. Elle facilite l'attention et l'apprentissage chez les plus jeunes." La complicité s'installe vite entre maître et apprentis. Ces derniers écoutent avec intérêt Sophie Trabacchi narrer son apprentissage de la calligraphie dans les écoles chinoises et auprès de son père.

Un art rigoureux

"Parfois j'ai l'impression que c'est plus facile de poser un satellite sur une comète que de faire ça!" s'exclame soudain un élève aux prises avec un calligramme complexe. La calligraphie chinoise répond à des canons esthétiques très précis. Les traits s'effectuent dans un sens et un ordre normé. Pour atteindre la perfection, les élèves doivent former à la fois la main et l'oeil. La main effectue le mouvement le plus parfait possible. L'oeil reconnaît l'harmonie des formes.

Les apprentis calligraphes peinent à mettre la juste force dans leur pinceau, à donner le bon mouvement du poignet pour affiner leur trait. On ne s'improvise pas calligraphe... mais on peut le devenir à force de travail. Stéphane Meier, le plus ancien élève du cours, s'attèle à la tâche la plus ardue: tracer les lettres sans modèle, à main levée. Pour ce ceinture noire de karaté, la calligraphie présente de nombreuses similitudes avec les arts martiaux: "Dans les deux cas on cherche la perfection. Le mouvement le plus juste. Tout comme le karaté, la calligraphie requiert une concentration parfaite."

De père en fille

Le cours est marqué par la figure de M. Chen Bing Kwei, le père de Sophie Trabacchi. Elle parle avec émotion de celui qui fut son mentor dans la calligraphie. "Il est reconnu dans le monde entier, a exposé au Louvre et au Petit Palais de Paris. Il a même eu le droit de tracer ses calligrammes en Chine dans la pierre. Un honneur qui est d'habitude réservé aux empereurs."

Chen Bing Kwei avait même assisté sa fille lors d'une leçon de l'unipop. Une session dont les habitués se souviennent encore avec émotion.

Après une heure et demie de cours au son des gammes pentatoniques et dans la senteur de thé vert, les élèves repartent apaisés. "C'est l'instant carpe diem de la semaine", témoignent-ils en choeur.

Tout le monde peut, selon Sophie Trabbachi, se mettre à cet art subtil pourvu qu'on soit droitier.

Une autre condition est d'avoir du temps car c'est un apprentissage de longue haleine. "On sait quand on commence à calligraphier, pas quand on finit", rappelle Sophie Trabacchi à ses élèves avant qu'ils ne quittent la salle. Prochains cours, samedis 17 janvier, 7 février, 14 mars. calligraphie.art@gmail.com

Des clichés du marché de Sion au fil des saisons

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L'Association du marché de la vieille ville de Sion organise un concours de photographie afin d'immortaliser la vie de son marché hebdomadaire du vendredi. Le comité souhaite créer tout au long de l'année 2015 une rétrospective "au fil des saisons" de ce lieu de vie sédunois. "Nous fêtons nos 10 ans l'année prochaine. Nous voulons marquer cet événement d'une pierre blanche" , explique Philippe Varone, membre du comité. "Par définition, un marché est lieu d'interaction, de rencontre. Il nous a semblé que c'était un matériel propice à la création photographique."

Les photos devront présenter le marché, ses stands, ses commerçants, durant une ou plusieurs saisons de l'année. " Nous avons la chance d'avoir un marché douze mois sur douze. Les produits évoluent au fil du temps, les visages changent. Le marché de la vieille ville vit, il n'est pas figé." Autre source d'inspiration pour les photographes: un marché spécial 1815 se tiendra à l'occasion de bicentenaire de l'entrée du Valais dans la Confédération.

Un jury composé de professionnels et d'amateurs évaluera la production des photographes valaisans.

Chaque participant pourra présenter un maximum de dix photos, couleur ou noir-blanc. Les trois prix disponibles seront attribués en fonction de l'originalité et de la cohérence artistique de la série. Les organisateurs comptent bien créer une exposition à l'automne 2015 qui collectera les meilleurs clichés. Les photographes de tous bords ont donc jusqu'au 15 octobre 2015 pour remettre leur production à l'association. RB

Cinquante ans bien fêtés

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La population a répondu présent à l'appel des Tambours de Conthey. Trois cents personnes se sont pressées samedi soir à la halle polyvalente pour un souper de soutien en faveur de la société. "Nous avons eu une saison plutôt chargée" , explique Eddy Trincherini, président de la société. "Cette année marque notre 50e anniversaire et nous avons été très actifs. Nous ne voulions pas faire une soirée habituelle en costume avec invitation d'autres sociétés. C'est pour cela que nous avons choisi cette formule du souper de soutien." Une formule qui a séduit les convives "lassés du traditionnel carnet de fête" .

En vedette de la soirée les enfants de la société ont présenté plusieurs morceaux d'une haute tenue. " Le tambour est un instrument ingrat. Il est très difficile d'en jouer et cela prend des années avant de le maîtriser. Permettre aux jeunes de jouer sur scène valorise cette activité." RB

Record du monde pour un drone valaisan

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Le 19 octobre, un drone valaisan a volé et filmé pendant dix minutes à 6500 m d'altitude au-dessus du pic Mera, au Népal, dans la chaîne de l'Himalaya.

Un drone développé à Savièse a volé à 6'500 mètres d'altitude au Népal. Ce vol faisait partie d’un test en vue du tournage d’un documentaire du réalisateur suisse Nicolas Bossard. L’engin volant, un prototype, a été conçu par le pilote professionnel de drone Eric Guyomard. Si ce vol n’a pas été homologué, selon Nicolas Bossard, il constituerait bel et bien un record du monde. «A ma connaissance, jusqu’ici le record était détenu depuis deux ans par un drone ayant volé à 6'000 mètres au Pakistan.» 

«Ma satisfaction était totale lorsque Nicolas a réussi ce vol. Cela validait mes calculs et mon travail. C’est une belle carte de visite pour une entreprise valaisanne.» Installé à Savièse, Eric Guyomard, Vaudois d’origine, est en train de se faire un nom au niveau international dans le milieu de la photographie aérienne.

Bientôt sur Arte

Réalisateur de films, installé à Caux avec sa société MS Prod, Nicolas Bossard doit tourner prochainement un documentaire sur la route de la soie en Chine et au Kirghizistan pour la RTS et Arte. «Pour voler avec un drone au-dessus de 3'500 à 4'000 mètres, les problèmes de portance sont importants. Guy a conçu un drone pliable qui ne pèse que deux kilos pouvant porter 12 kilos de matériel en plaine, mais bien moins en haute altitude.»

Découvrez tous les détails sur ce record dans nos éditions payantes de lundi.

 

Le record du monde au Népal:

 

Le Teaser du nouveau film Night Fire:

 

Le making of du film:

 

La publicité Mennen France:

 

Mennen le making of:

 

Le château de Beaufort au Liban:

Un architecte sédunois reçoit un prix européen

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Deux villas du Valais central conçues par l'architecte François Meyer ont reçu le prestigieux prix européen "Best Architects 15".

L’architecte sédunois François Meyer a reçu le prestigieux prix européen "Best Architects 15". Il récompense deux villas construites dans le Valais central. Il s’agit du deuxième prix du bureau Meyer après le "prix solaire suisse 2013" pour la salle de gym de Viège.

Cette nouvelle récompense concerne la villa Iseli de Venthône, et la villa Mabillard, située dans les hauts de Grimisuat. L'une comme l'autre se marient parfaitement au terrain sur lesquelles elles sortent de terre. "Je ne crée jamais de plat artificiel. Je m'adapte au terrain. A Grimisuat, j'ai dû faire avec des arbres en-dessous sur une pente très raide. A Venthône, la villa est au mileu des vignes et il a fallu jouer avec cela", explique François Meyer.

Béton et lumière

Dans les deux cas, l'architecte a privilégié le béton. Recouvert de crépit vert-gris pour l'extérieur et apparent à l'intérieur à Venthône. Recouvert de bois sur l'extérieur (donnant l'image d'un cabanon de jardin) et également apparent à l'intérieur à Grimisuat. Le concept a conquis le jury dont les membres viennent d'un peu partout en Europe.

Dans les deux cas, François Meyer a créé des maisons qui paraissent très peu lumineuses vu de l'extérieur. "Mais qui sont en fait très lumineuses, car il y a pleins de petites ouvertures partout qui permettent aux clients d'avoir beaucoup de lumière naturelle", confie l'architecte.

De la conception à la réalisation, le jury européen a été conquis par ces villas modernes et originales.

Un prix européen pour deux villas

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François Meyer, architecte sédunois, a reçu le prix Best Architects 15 pour deux maisons du Valais central. Visite d'une d'entre elles: la villa Mabillard à Grimisuat.

L'architecte sédunois François Meyer a reçu le prestigieux prix européen Best Architects 15. Il récompense deux villas construites dans le Valais central. Cette nouvelle reconnaissance concerne la villa Iseli de Venthône (encadré), et la villa Mabillard, située dans les hauts de Grimisuat. Avec son toit à deux pans et son bardage en bois brossé, elle donne l'impression d'un cabanon de jardin. "C'était l'effet recherché" , confirme François Meyer. Une vision qui a su convaincre les membres du jury venant de toute l'Europe.

Jouer avec le terrain

Construite pour deux personnes, la maison Mabillard se trouve sur un terrain légèrement en pente, et surplombe une parcelle de forêt très raide. "J'essaie toujours d'intégrer l'habitation dans le terrain à disposition. Je ne veux pas créer de plat artificiel. Le lieu modèle le projet" , revient l'architecte primé, dont les villas sont avant tout un terrain de recherche. Grâce à ce concept original, la maison de Grimisuat semble faire partie intégrante de la forêt avoisinante. "Nous avons été tout de suite convaincus par l'idée. On se sent en pleine nature et notre maison ne se voit quasiment pas depuis la route d'accès" , sourient Pascale et Philippe Mabillard, les propriétaires.

Luminosité de tous bords

Vue de l'extérieur, la villa Mabillard paraît peu lumineuse avec ce bois couleur gris métallisé et le peu de fenêtres apparentes. Ce n'est pourtant pas le cas. L'entrée se fait au nord et donne immédiatement sur un patio extérieur non couvert. "Nous l'avons pensé comme une sorte de pièce supplémentaire très agréable pendant les grosses chaleurs estivales. Mais c'est également une source de lumière importante puisque tout le patio est entouré de baies vitrées donnant sur les pièces intérieures" , relate François Meyer. Une ouverture côté cuisine et une grande baie vitrée orientée plein sud et donnant sur la terrasse principale complètent l'apport de lumière naturelle. "On ne se sent jamais dans l'ombre. La lumière du jour entre très facilement et la consommation d'énergie est très faible" , complète Philippe Mabillard.

Ouverture et agencement

L'espace intérieur surprend. Pas d'escalier, tout est de plain-pied. Le béton apparent contraste fortement avec le vert vif choisi par les clients pour la cuisine, la terrasse du sud et la salle de bain. "C'était le concept. Délimiter des espaces avec, comme unique artifice, la couleur" , explique l'architecte sédunois. A droite de l'entrée, la cuisine donne sur la baie vitrée de l'ouest. Ouverte sur la salle à manger au sud, deux larges couloirs mènent au salon à l'est.

L'intérieur impressionne par son agencement sans angles, ni fioritures. Seules deux portes, vitrées elles aussi, séparent le salon de la chambre à coucher. Orientée au sud, elle offre aux Mabillard une vue magnifique sur la rive gauche du Rhône. "De la cuisine à la chambre, tout est ouvert et c'est très agréable. La conception correspond parfaitement aux besoins que nous avons aujourd'hui, mais c'est aussi pensé pour plus tard, si nous devions avoir un jour des difficultés à nous mouvoir" , confie le propriétaire. La salle de bain, dans la chambre, possède une ouverture sur le toit, donnant l'image d'un faisceau. Finalement, une chambre d'ami complète la petite maison.

Originale, la villa Mabillard a convaincu le jury par l'audace de François Meyer. "Combattre l'ennui et l'indifférence" est un leitmotiv du bureau sédunois. Dans ce cas, l'exercice est réussi. L'architecte sort pour les dix ans d'activité de son bureau le livre intitulé "François Meyer architecture 2004-2014". Une compilation des réalisations du bureau. Infos sur www.meyerar.ch


L'augmentation de la dette inquiète le groupe PDC

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Réuni ce soir, le Législatif sédunois se prononcera sur la dette nette par habitant.

Le Conseil général de la Ville de Sion est réuni ce soir en plénum. C'est le groupe PDC qui devrait animer les débats, puisque trois postulats et une motion émanent de ses rangs.

Pour une dette maîtrisée

Les finances communales préoccupent des élus. Une "motion pour une dette maîtrisée" et un postulat pour "des finances saines pour nos enfants" seront votés. Après l'acceptation de la recapitalisation de la caisse de pension de la Ville de Sion en mai dernier, certains conseillers s'inquiètent de l'augmentation de la dette nette par habitant. Cette recapitalisation augmente la dette de 1500 francs par habitant. En 2015, elle devrait osciller entre 2000 et 2200 francs, contre 282 francs en 2012. La motion demande que la municipalité ait un degré d'autofinancement des investissements de 100% dès l'année 2016, "ce qui permettrait de contenir la dette en adaptant le rythme des investissements aux moyens réels de la Ville". Le postulat va plus loin encore, demandant à l'Exécutif de présenter un plan d'action 2015-2025 visant à réduire la dette en dix ans, pour la ramener à 1000 francs par habitant.

Violence et stationnement

Un autre postulat pour "la prévention contre les agressions et la violence: pour une véritable égalité des chances" sera discuté. Les signataires demandent à l'Exécutif d'étudier la mise en place, dans le cadre scolaire, d'une prévention face aux agressions et à la violence envers les enfants de la part d'autres enfants ou d'adultes.

Dernier texte voté ce soir, un postulat intitulé "Infrastructures de stationnement public: il est temps d'agir". Les signataires demandent de "revoir et préciser la planification et la réalisation de nouveaux parkings permettant de désengorger le centre-ville et de mettre en oeuvre une politique de stationnement complète et cohérente".

Le Législatif votera également sur un message du Conseil municipal concernant la prolongation de la zone réservée "Secteur du couvent des capucins" et sur la création d'une commission ad hoc "Communication et transparence".

Les débats sont publics et débutent à 19 heures dans la salle du Grand Conseil, bâtiment du Casino. SJ

Photographies de stars

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Stephanie Cornfield va exposer ses oeuvres dès jeudi à la Maison du Diable. A la lecture de son curriculum vitae prestigieux, on se demande comment une artiste internationale qui va ensuite accrocher notamment ses réalisations à Los Angeles a pu choisir une petite ville comme Sion. Nicolas Rouiller, directeur de l'espace culturel, a une réponse toute simple: "Le réseau de la Fondation Fellini pour le cinéma." Celle-ci va d'ailleurs éditer à 1000 exemplaires le catalogue de cet accrochage intitulé "Nomadic Mirrors".

Septante photographies ainsi que des textes et anecdotes ont été réunis dans l'ouvrage en version bilingue français-anglais.

Des stars en Valais

"Cette présentation rassemble une série de portraits de réalisateurs, d'acteurs ou de producteurs de cinéma que la photographe a réalisés sur des plateaux de tournage, lors de festivals de cinéma ou dans un contexte plus intime", note Nicolas Rouiller. La photographe, qui vit aujourd'hui à Bombay, sera présente pour s'entretenir avec le public le 5 décembre. L'occasion de rencontrer une artiste lauréate du prix de la meilleure photographie à la Mostra de Venise en 2011 et sélectionnée comme OEil du photographe cette année au Festival de Cannes. CKE

Exposition du 20 novembre au 29 mars 2015, ouverture du mercredi au dimanche de 14 à 17 heures .

Des oeuvres dans la chambre à coucher

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Trois artistes n'ont pas choisi d'exposer leurs oeuvres dans une traditionnelle galerie. Elles ont préféré accrocher aux cimaises de l'appartement de l'une d'elles, au Grand-Pont. La visite est originale puisqu'elle va de la chambre à coucher aux toilettes.

Annalisa Ferrari, Catherine Cachin, Rachèle Roduit sont trois amies de longue date. Elles avaient envie d'exposer ensemble. Après mûre réflexion, Rachèle Roduit a décidé d'ouvrir toutes les pièces de son appartement du Grand-Pont. "J'avais découvert l'idée à Paris", explique la propriétaire des lieux qui accueille les visiteurs chez elle avec un grand sourire. «J’ai un peu dépersonnalisé et réaménagé." Le vernissage s'est très bien déroulé "dans une ambiance plus intime" que dans un traditionnel lieu culturel.

Rachèle Roduit fait entièrement confiance à tous les visiteurs, qu'elle connaît ou qui sont des parfaits étrangers. Elle s'amuse de dormir dans une chambre à coucher remplie d'oeuvres d'art. A la cuisine, à côté de la boîte à pain et de l'évier, les toiles s'inscrivent dans le décor. Catherine Cachin, qui a confié des sérigraphies et qui est l'auteur du design de la carafe de Sion exposée dans le salon, trouve la démarche très intéressante. Pourtant, elle devrait être unique. "Je n'accepterai pas de le faire pour d'autres artistes", souligne Rachèle Roduit qui se passionne pour le raku qui signifie "joie, bonheur, sérénité dans une conception zen de la vie."

Et il faut être zen pour tenter ce type d'expérience à découvrir au Grand-Pont 3, jsuqu'au 30 novembre, le vendredi à partir de 18 heures, le samedi et le dimanche dès 16 heures.

Priorité à la périphérie

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Le Législatif sédunois veut améliorer la circulation au centre-ville.

Les futurs parkings périphériques de la Ville étaient au coeur des débats hier soir au Conseil général de Sion. Le postulat PDC sur les "Infrastructures de stationnement" a été accepté par 30 voix contre 18 et 1 abstention.

Les débats ont été nourris au sein des groupes politiques. Le groupe PDC a même demandé une interruption de séance avant le vote. Finalement, seuls les élus PLR et de l'Alliance de gauche ont refusé le texte.

Vraie périphérie

Le premier signataire, Carmelo Puglisi, a expliqué le but premier de son postulat. Notamment sur la planification des parkings et lesquels devraient devenir prioritaires. "La circulation au centre-ville est très difficile aux heures de pointe. Il est temps d'agir en réalisant des parkings en vraie périphérie de la ville comme à Tourbillon ou à l'Ouest. Si les futurs parkings des Roches Brunes ou de Platta sont utiles, ils ne permettent pas de désengorger la circulation au centre." Michel Zen Ruffinen, élu PLR, n'a guère goûté à l'argumentaire du PDC. "Le train est déjà en route. Ce postulat est "arrière-gardiste". Il faut laisser le Conseil municipal travailler, puisque des solutions sont déjà trouvées." Son avis n'aura pas été entendu par une majorité. Notamment du côté des élus UDC, qui ont accepté le texte. "Tant que la planification de ces parkings n'est pas trop rigide, nous sommes pour une amélioration de la circulation au centre" , a expliqué Dionys Fumeaux.

Un financement clair

Le texte demande à la Municipalité de présenter une stratégie de financement des infrastructures de stationnement communales. "A la fin de l'année 2013, la situation financière prévoyait 40 millions pour les parkings périphériques à l'horizon 2021. Une année plus tard, ce n'est plus que 13,5 millions selon nos informations. Nous voulons des réponses claires, malgré à cette baisse" , explique Pascal Hauri, le chef de groupe PDC.

Le postulat accepté propose d'étudier des modèles alternatifs de financement. "Il faudra que l'Exécutif se penche en particulier sur l'option de la création d'une fondation de droit public, du type fondation des parkings, comme cela se fait à Genève" , est revenu Carmelo Puglisi.

Quid d'aggloSion?

Du côté de la gauche, c'est le projet d'agglomération qui a préoccupé les groupes. "Nous refusons ce texte, car aggloSion doit englober un meilleur réseau de transports publics et donc des parkings en périphérie de notre ville" , a noté Cindy Maury, conseillère membre de l'AdG. Les Verts aussi estiment qu'aggloSion prévoit déjà ces parkings en périphérie. Pourtant, les députés ont accepté le postulat. "Nous le soutenons du bout des lèvres. Mais si une piqûre de rappel peut être utile pour ne pas oublier ces parkings lors de l'élaboration du nouveau réseau de bus, nous acceptons de le faire" , a expliqué Jean-Paul Mabillard. Ce postulat demande à la Ville de prioriser les parkings périphériques. Reste à savoir si la Municipalité prendra vite en compte ce texte ou si elle jouera la montre en attendant la réalisation d'aggloSion.

Un appartement devient galerie éphémère

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Rachèle Roduit désigne sa spacieuse chambre à coucher avec un grand sourire: "Je dors au milieu d'oeuvres ces jours-ci." A la cuisine, elle prépare des petits plats au milieu d'autres réalisations artistiques. Même les toilettes ont été investies comme espace d'exposition éphémère. Les visiteurs qu'elle connaît ou qui lui sont parfaitement étrangers partent à la découverte de l'art dans un appartement situé au numéro 3 du Grand-Pont. Et la propriétaire des lieux les accueille comme des amis à qui elle accorde toute sa confiance. "J'ai un peu dépersonnalisé et réaménagé", explique-t-elle .

Exposition collective

Cette Sédunoise a mûrement réfléchi pour concrétiser ce projet après avoir découvert "l'idée à Paris." Comme elle est généreuse et très sociable, elle a invité deux amies à exposer leurs créations à côté de ses statues en raku "qui signifie: joie, bonheur, sérénité, dans une conception zen de la vie". L'adjectif zen lui sied parce que les amateurs d'une telle expérience ne sont certainement pas nombreux. Catherine Cachin qui montre ses sérigraphies trouve la démarche très intéressante. "En sus, c'est une très belle collaboration, les oeuvres de chacune mettent en valeur celles des autres." Les toiles d'Annalisa Ferrari, qui sont "des couleurs en mouvement", viennent compléter l'affiche. Du couloir au salon, tout se laisse admirer chez Rachèle Roduit qui aime beaucoup fréquenter les brocantes. Son intérieur doit aussi beaucoup à des voisines du quartier. Les rideaux ont été confectionnés par la spécialiste de la rue de Conthey et quelques lampes ont été créées par l'artisane-fleuriste qui a mélangé des boules de raku à du bois flotté, du fil de fer. Une démarche authentique qui ne devrait pas se répéter régulièrement. Rachèle Roduit ne réitérera pas l'expérience pour d'autres artistes. La visite peut se terminer de manière toute aussi originale autour d'un verre d'eau contenu dans la carafe de Sion qui est l'oeuvre de Catherine Cachin. Le tout nouveau modèle est disponible sur place. CATHRINE KILLE ELSIG

"3 femmes au premier étage", Grand-Pont 3, jusqu'au 30 novembre, le vendredi dès 18 heures et le samedi et dimanche dès 16 heures.

Décès sur la route de Fafouë

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Hier après-midi, aux alentours de 13 h 30, la police cantonale a été avisée d'une sortie de route entre Haute-Nendaz et Fey. Les premiers éléments de l'enquête menée avec la police municipale révèlent qu'un Valaisan de 25 ans a perdu la maîtrise de son véhicule sur la route forestière de Fafouë. Il a ensuite dévalé un talus escarpé sur une centaine de mètres avant de s'immobiliser contre un arbre. Ejecté, le conducteur est décédé sur les lieux de l'accident. Son corps a été pris en charge par un hélicoptère d'Air-Glaciers. sd/c

Carmignola en concert

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Dans le cadre des Riches heures de Valère, un concert est prévu ce vendredi à 20 heures à l'église des Jésuites. "L'angelo e il diavolo" figure à l'affiche avec des oeuvres de Jean-Marie Leclair l'aîné et Antonio Vivaldi.

Le violoniste Giuliano Carmignola se produira avec I Sonatori delle Gioiosa Marca qui fait partie des orchestres italiens les plus en vogue parmi ceux qui se consacrent à l'exécution sur instruments d'époque. Cette formation a participé à de nombreux festivals et ses prestations sont régulièrement diffusées par les principales radios européennes.

Giuliano Carmignola est bien connu de tous les mélomanes. Il enregistrera prochainement le Triple concerto de Beethoven avec l'Orchestre de chambre de Bâle, Sol Gabetta et Dejan Lazic pour une parution chez Sony Classical.

Ce musicien travaille effectivement avec de grands labels et a remporté de nombreuses distinctions comme le Diapason d'or. CKE/C


Un Valaisan se tue sur la route à Haute-Nendaz

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Un Valaisan de 25 ans a perdu la vie sur la route forestière de Fafouë entre Fey et Haute-Nendaz.

Mardi après-midi aux alentours de 13h30, la police cantonale a été avisée d’une sortie de route entre Haute-Nendaz et Fey.

Les premiers éléments de l’enquête menée avec la police municipale révèlent  qu’un Valaisan de 25 ans a perdu la maîtrise de son véhicule sur la route forestière de Fafouë . Il a ensuite dévalé un talus escarpé sur une centaine de mètres avant de s’immobiliser contre un arbre. Ejecté, le conducteur est décédé sur les lieux de l’accident. Son corps a été pris en charge par un hélicoptère d’Air-Glaciers.

Sion: le législatif privilégie la périphérie

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Réunis mardi soir, les élus du Conseil général de Sion ont accepté un postulat sur les infrastructures de stationnement. Le texte met l'accent sur les parkings périphériques, à Tourbillon ou à l'Ouest de la ville par exemple.

Les futurs parkings périphériques de la Ville étaient au cœur des débats mardi soir au Conseil général de Sion. Le postulat PDC sur les "Infrastructures de stationnement" a été accepté par 30 voix contre 18 et 1 abstention. Les débats ont été nourris au sein des groupes politiques. Le groupe PDC a même demandé une interruption de séance de cinq minutes avant le vote.

Vraie périphérie

Pour Carmelo Puglisi, premier signataire du postulat, le constat est simple. "La circulation au centre-ville est difficile aux heures de pointe. Il est temps d’agir en réalisant des parkings en vraie périphérie de la ville comme à Tourbillon ou à l’Ouest. C'est le meilleur moyen de désengorger le centre-ville." Le PLR a rétorqué par la voix du Conseiller général Michel Zen Ruffinen. "Cette idée est arrière-gardiste. Le train est déjà en marche et ce texte vient trop tard." Il n'a pas été écouté.

Financement

Le postulat propose d’étudier des modèles alternatifs de financement. "Il faudra que l’exécutif se penche en particulier celui de la création d’une fondation de droit public, du type Fondation des parkings, comme cela se fait à Genève", est revenu Carmelo Puglisi.

Autres débats

Le message du Conseil municipal concernant la prolongation de la zone réservée "Secteur du couvent des Capucins" pour trois années supplémentaire a été accepté par 42 voix contre 4 et 1 abstention.

La création d’une commission ad hoc "Communication et transparence" de neuf membres a été acceptée. Elle régulera toute la communication du législatif avec les médias et les citoyens. C’est Katia Chevrier qui en sera la présidente.

Le vote du postulat "Prévention contre les agressions et violences: pour une véritable égalité des chances" a été refusé par 28 voix contre 21 et 1 abstention. Le texte demandait une étude sur la faisabilité d’une prévention en matière de violence dans le cadre scolaire.

La motion et le postulat du PDC pour freiner l'endettement de la Ville ont également été refusés.

Base aérienne: il faut sauver les apprentis

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La fermeture du centre d'apprentissage de la base aérienne pourrait avoir des conséquences sur toute la formation, des apprentis au campus EPFL. La mobilisation s'organise.

La Ville de Sion a réclamé le départ des jets de combat afin de proposer des conditions de travail optimales pour les futurs étudiants de l’EPFL et de la HES. Etudiants qui seront basés au sud de la gare, dans l’axe de la piste. Paradoxalement, le retrait des Forces aériennes pourrait avoir des conséquences directes sur le fonctionnement de l’EPFL… Comment est-ce possible?

Un quart de CFC en moins

La base aérienne dispose d’un centre de formation qui a fêté cette année son septantième anniversaire. «Si lors de son départ de la capitale, l’armée ferme également ce centre, cela aura d’importantes conséquences pour le système de formation professionnel en Valais. Des apprentis au Campus EPFL», met en garde Claude Pottier, chef du service de la formation professionnelle. Ces conséquences surviendront dans plusieurs échelons de la filière. Tout d’abord à l’Ecole professionnelle technique où les apprentis de la base suivent leur formation théorique et une partie de la pratique. «La fermeture impliquerait la disparition de deux classes d’apprentis, principalement des polymécaniciens. Cela aura aussi une incidence sur les professeurs avec la perte de deux équivalents plein temps», note Bernard Dayer, directeur de l’école professionnelle technique.

«Sur le Valais romand, une fermeture du centre impliquerait la perte du quart des CFC délivrés chaque année en polymécanique», ajoute Claude Pottier. Polymécanique qui ne serait pas la seule filière touchée. «Nous avons récemment créé une formation d’apprentis dessinateurs constructeurs industriels. Les apprentis de la base représentent la moitié des effectifs. S’ils disparaissent, cela risque de mettre en péril cette nouvelle filière», prévient Claude Pottier qui redoute aussi une baisse de fréquentation pour les classes de maturité professionnelle technique intégrée.

Retrouvez l'intégralité de cet article dans nos éditions payantes du 19 novembre 2014.

Hérémence: parking des Masses bientôt achevé

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Le nouveau parking couvert des Masses sera à disposition des skieurs dans moins de trois semaines. Comptant 206 places, il offre un accès direct au télésiège grâce à un ascenseur.

Dans moins de trois semaines, la commune d'Hérémence va mettre à disposition son parking des Masses, comptant 206 places couvertes. Pour les futurs utilisateurs, cette infrastructure en béton sera tout confort. En sortant de leur voiture, ils emprunteront l'ascenseur qui débouche sur les caisses de Télé-Thyon. Ils pourront ensuite directement rejoindre le domaine skiable grâce au télésiège inauguré en décembre 2013. Le temps de la montée est de 4 minutes. Les skieurs pourront aussi s'ils le désirent louer des casiers, bénéficier de vestiaires et d'un système de chauffage des chaussures. Tout en contemplant le Cervin.

Ce parking est un vrai plus pour Régis Bovier, président d'Hérémence. Le coût à la charge de la commune se monte à 8,4 millions de francs. Télé-Thyon prend en charge un peu plus d'1,3 million pour les surcoûts occasionnés à la structure par la présence du télésiège sur la dalle de toiture ainsi que les mesures de sécurité inhérentes.

Pour le directeur de Télé-Thyon, Laurent Vaucher, cette réalisation "est un grand pas en avant" dans le développement de la région. Porte Est des 4 Vallées, elle est atteignable en un peu plus d'un quart d'heure depuis Sion.  Elle permettra de désengorger aussi Thyon lors des périodes de forte affluence.

Cave valaisanne amendée pour des irrégularités

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Une cave de la région sédunoise condamnée à payer 2500 francs pour des vins mal décomptés et du Johannisberg coupé par erreur.

Déjà épinglée et dénoncée pour violation de la législation sur les denrées alimentaires par le chimiste cantonal en 2011, en 2012, une cave du Valais central vient d’être condamnée par ordonnance pénale pour de nouvelles irrégularités commises en 2013 et 2014 et liées au décompte des vins et aux coupages. Le président de la cave écope de 2500 francs d’amende.

Il s’agit d’erreurs apparemment involontaires. Le Ministère précise qu’il «ne peut pas être retenu que le prévenu a violé de façon intentionnelle la loi.»

 «On a là une affaire Germanier bis», commente un juriste. Si les faits reprochés ne sont pas un simple accident, ils sont l’illustration de l’incapacité de certaines caves à se conformer aux règles de transparence. 

Découvrez l'intégralité de notre article dans notre édition payante de jeudi.

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